Joyeuses fêtes de fin d'année !


Amis lecteurs, toute l’équipe du Club EthiK vous remercie pour votre fidélité ! Nous vous souhaitons de très belles fêtes de fin d’année et de bonnes vacances.

Bien-sûr, nous vous retrouverons à la rentrée avec plein de nouveaux articles. D’ailleurs, pour ne pas être pris au dépourvu, nous en avons déjà quelques-uns sous le coude ! Comme toujours, avec cette vision décalée et décontractée du management, marque de fabrique du Club EthiK. Alors à très bientôt !

Une dernière recommandation avant de nous quitter : la période des fêtes et particulièrement propice pour Jouer, Illuminer leur journée, Etre présent, et bien-sûr, Choisir son Attitude. Belle occasion, donc, pour mettre en pratique les 4 principes de la
Fish Philosophie !

P.S : A propos, de poisson, nous vous conseillons de le consommer fumé, avec une petite sauce à l’aneth, et arrosé d’un vin blanc encore jeune, Muscat d’Alsace ou Jurançon sec selon les goûts.




mercredi 1 décembre 2010

Développement des compétences dans un contexte multiculturel : l’exemple de la CISAC



Aujourd’hui, nous vous proposons une interview de Julien Danjean, Directeur de la formation et du développement à la CISAC (Confédération Internationale des Sociétés d’Auteurs et Compositeurs).

Bonjour Julien, pouvez-vous nous préciser les missions de la CISAC ?
La CISAC est une ONG qui protège et promeut les droits des auteurs depuis 1926. Sa principale mission est de servir et de défendre les créateurs, notamment en développant et en renforçant le réseau de sociétés d’auteurs à l’échelle mondiale. En effet, basée à Neuilly, elle a des Directions « Régionales » au Chili, en Hongrie, à Singapour et en Afrique du Sud ! Elle définit, avec ses membres, un ensemble de principes de fonctionnement communs. Elle leur apporte également un soutien technique, juridique, financier et politique. En juin 2010, la CISAC regroupe 229 sociétés d’auteurs dans 121 pays, qui représentent des créateurs et éditeurs de tous les répertoires artistiques : musique, arts visuels, audiovisuel, littérature, œuvres dramatiques.

La CISAC interagit-donc avec des personnes dans le monde entier. Qu’est-ce que cela implique en termes de management ?
Tout d’abord, d’éviter d’avoir une approche uniforme ou des idées préconçues ! Il est en effet essentiel d’être à l’écoute de l’autre et de savoir questionner pour bien comprendre les spécificités de chacun. Ensuite, il est indispensable d’avoir la capacité à se faire comprendre. D’abord, sur un plan linguistique (les langues officielles de la CISAC sont l’anglais, le français et l’espagnol, et tous nos documents sont édités dans ces 3 langues). Mais, au-delà de la langue, faire passer des messages clairs et compréhensibles pour ses interlocuteurs. Enfin, dans la mise en œuvre des projets communs, il s’agit d’accepter les différences d’approche sans les juger, de savoir composer avec, sans perdre de vue pour autant les objectifs à atteindre…

Avez-vous des modes de fonctionnement qui vous sont propres, à la CISAC, et qui pourraient éventuellement constituer des bonnes pratiques de management dans un contexte multiculturel ?
Dans une organisation internationale comme la CISAC, il est d’abord essentiel que la grande diversité des membres soit prise en compte dans nos principes de fonctionnement. Ainsi, rien qu’au bureau parisien, 8 nationalités sont actuellement représentées sur 20 collaborateurs permanents ! Ensuite, nous veillons à ce que l’ensemble des continents et pays puissent être représentés dans les structures de décision. En matière de gouvernance, l’ensemble des décisions importantes sont prises par un conseil composé de 20 sociétés d’auteurs, élues tous les 3 ans par l’ensemble des membres de la Confédération. Ces sociétés doivent être représentatives des 5 continents et de l’ensemble des répertoires artistiques (musique, audiovisuel, arts visuels, dramatiques). D’un point de vue organisationnel, pour assurer une homogénéité de fonctionnement et favoriser les meilleures pratiques, les sociétés membres ont défini des principes de fonctionnement communs, que nous appelons les « Règles Professionnelles ». Ces principes de bon fonctionnement regroupent des notions de transparence, de bonne gouvernance, d’intégrité, et doivent être respectés par l’ensemble des sociétés membres.

Quelles sont les spécificités de votre mission de développement des compétences, au regard du contexte multiculturel ?
Ma mission consiste à apporter à nos membres, dans les différents pays, l’assistance nécessaire pour leur permettre de développer et de perfectionner les compétences dont ils ont besoin dans le cadre de leurs activités. Compte-tenu de nos ressources limitées, nous devons mutualiser les moyens pour répondre aux nombreux besoins communs aux sociétés d’auteurs, tout en devant aussi nous adapter aux spécificités de chacun. Pour résoudre ce dilemme, nous prévoyons des contenus de formation standards, qui peuvent être adaptés en fonction des besoins de chaque société. Charge à nous de bien cerner ces besoins en amont ! Et de créer les groupes de formation adéquats ! Lors de la conception d’un module, nous sommes en relation étroite avec nos 4 Directeurs Régionaux (Afrique, Amériques, Asie et Europe) pour garantir que le contenu, mais aussi l’approche pédagogique est adaptée à chacun. Par exemple, dans certaines cultures, il est important de prévoir des techniques d’animation qui favorisent l’expression de chacun, alors que dans d’autres il faudra plutôt canaliser les stagiaires ! Nous nous attachons à faire jouer la solidarité entre les membres qui partagent des intérêts communs. Certaines sociétés d’auteurs accueillent régulièrement des représentants de sociétés sœurs d’autres pays afin de partager leurs pratiques. Il est également important que les formateurs découvrent aussi les réalités et le contexte des sociétés en se déplaçant sur place. Ainsi lors d’une formation informatique, le formateur n’a pas la même approche quand il voit 5 personnes se partager un PC unique, avec une connexion internet qui fonctionne par intermittence !

Avez-vous une anecdote qui illustre la nécessité de savoir s’adapter aux différences culturelles ?
Lorsque j’étais chez PSA, je me souviens de difficultés rencontrées par des formateurs français dans l’automobile, pour former des stagiaires chinois aux méthodes de production occidentales. Ils étaient surpris de l’apparente passivité des stagiaires chinois et de l’absence de questions avant, pendant et après les formations. Ils ne savaient pas, qu’en Chine, le formateur représente une forme d’autorité que peu de stagiaires chinois oseraient questionner (surtout s’il est étranger). En effet, dans la culture chinoise, poser une question au formateur revient à lui faire « perdre la face » (car cela peut lui signifier indirectement que ses explications sont floues ou incomplètes). Cela risque aussi de faire perdre la face au stagiaire lui-même (car cela démontre qu’il n’a pas bien saisi les explications du formateur). Ces concepts sont difficiles à appréhender pour un occidental et nous nous sommes donc employés à « préparer » les occidentaux à ces différences de culture avant leur départ !

Inversement, avez-vous une anecdote qui montre la richesse que cette diversité peut apporter ?
Oui, toujours en Chine ! Dans la vision occidentale, le temps est perçu comme linéaire : nous faisons une chose après l’autre, dans l’ordre prévu par le planning. Et lorsqu’une difficulté se présente, nous faisons tout pour la résoudre. Dans la même situation, un chinois va plutôt passer à autre chose... Mais attention, ça ne veut pas dire qu’il baisse les bras. C’est juste que pour un chinois, le plan doit être adapté en fonction des circonstances. Là où nous aurions tendance à bloquer sur un point dur, un chinois avancera sur autre-chose, pour revenir ensuite à ce qui posait problème, avec souvent, plus d’efficacité (d’autant que la difficulté a pu se « tasser » entre-temps). J’ai trouvé que cette approche de travail se révélait pertinente dans bien des cas ! En tout cas, à moi, elle m’a beaucoup appris !

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vendredi 26 novembre 2010

Des sourires à Sao Paulo



Brastemp, le leader de l'électroménager au Brésil, s'investit pour changer la vie quotidienne ! Savez-vous comment ?

En lançant une nouvelle gamme de cocotte-minute ? Non, perdu. En inventant l'appareil à raclette pour 60 personnes ? Non plus !

Un matin, Brastemp a simplement diffusé le même message sur 11 radios de Sao Paulo : "regardez un autre conducteur et souriez-lui !"

Une manière particulièrement sympathique de transformer la vie quotidienne ! Et qui n'est pas sans rappeler le 2e principe de la Fish Philosophy : "illuminer leur journée".


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jeudi 25 novembre 2010

Positif contre négatif : le mal 5 fois plus fort !



Depuis des années, le trio infernal - réorganisation de process, reporting, indicateurs de mesure de la performance- structurent l’action des entreprises : Il faut produire toujours plus de résultats et vite !!!
Et tout cela produit une pression énorme sur les collaborateurs… avec les effets dévastateurs que l’on connait chez France Télécom et, depuis peu,  à la BNPP.
C’est ce qui m’amène à partager avec vous tous une étude,  publiée  par des chercheurs de la Case Western University de Cleveland,  sur les dérives comportementales.
La conclusion la plus importante concerne…  les relations amoureuses et les mariages : à moins d'interactions positives (câlins etc…mais pas que !) cinq fois supérieures aux interactions négatives (engueulades…), les chances  que votre relation amoureuse perdure tendent vers zéro.
Plus sérieusement, des études connexes sur le lieu de travail corroborent  le fait que  cette règle s’applique aussi à l’entreprise !
Alors là, non, il ne s’agit pas de câlins et d’engueulade !!
Mais, faites un petit test sur vos interactions avec vos collaborateurs.
Prenez un stylo et une feuille de papier et, pendant une journée,  notez le nombre d’interactions positives que vous délivrez à chacun de vos collaborateur du genre : -Excellent ; –super !  -c’est bien ; -c’est exactement ce que j’attendais de toi ;  - merci etc…
Puis, notez le nombre d’interactions négatives du type : -  C’est nul ce que tu fais ; -  tu ne respectes pas les délais ; -franchement je suis déçu ; - tout ça pour ça !  etc…
Pour finir, faites vos comptes. Vous risquez être effrayés du résultat…
Rappelez-vous que pour motiver vos collaborateurs, il vous faudra au moins 5 fois plus d’interactions positives que négatives. Bien entendu, vous devez dire ce qui ne va pas, mais dans ce cas, il vous faudra contre-balancer vos remarques par des points positifs et des encouragements.
Le ciel vous tienne en joie.

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vendredi 19 novembre 2010

Revue de presse : la mission d’EthiKonsulting à la Fédération Française de Football



Déjà interviewé par l’Equipe en octobre, Frédéric Rey-Millet, écarte certaines confusions et revient sur sa mission auprès du président de la FFF dans 10sport. 

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Le leadership au cinéma (4)



(re)Lisez l’introduction de cette série d’articles sur le leadership au cinéma.

Cette semaine, nous vous présentons une nouvelle vidéo dans la série le leadership au cinéma. Après avoir analysés des extraits de L'Enfer du Dimanche, et de la supercherie superproduction Independance Day, nous changeons de lieu et d’époque.

Aujourd’hui, nous vous proposons un extrait de Braveheart : le discours de William Wallace à la bataille de Stirling. Un épisode de la longue amitié anglo-écossaise, qui fut ponctuée de chaleureuses et franches retrouvailles dans les prés.

Mais avant d’aller plus loin, voyons d’abord comment William s’y prend pour donner à ses compatriotes l’énergie et l’envie d’en découdre…




Ficelle n°5 : Proposer un nouveau paradigme

Dans cet extrait, la vision des choses proposée par William Wallace implique un changement complet de paradigme. Une nouvelle manière de voir les choses, de considérer les hommes et les évenements. C’est nouveau, à l’instant de sa prise de parole, mais aussi dans le contexte de l’époque.

En effet, dans le paradigme initial, on est en face d’une armée de serfs qui doivent obéissance à leurs seigneurs et sont forcés à se battre. William Wallace leur montre autre chose : il en fait des hommes maîtres de leur destinée, libres de combattre (ou non) pour une cause qu’ils auront choisie. Situation on ne peut plus inédite dans un système féodal !

 « Le leader s’affirme tel en découvrant, en exprimant et en faisant partager à ceux qui le rejoignent une interprétation plus riche du monde, une identité plus attrayante. (…) Le leader découvre et aide les autres à découvrir une vocation. » (James March et Thierry Weil, Le leadership dans les organisations)

La situation, et ce que l’on peut en faire, dépend de la manière dont on la regarde. Dans notre exemple, le paradigme de base ne permet pas de susciter un désir d’action, sentiment incompatible avec l’obéissance forcée.

Pour motiver ses troupes, William Wallace leur propose donc une nouvelle façon de voir les choses qui repose sur la liberté : liberté de choix à titre individuel, indépendance en tant que peuple. Un paradigme qui laisse le champ libre à l’engagement, à la passion, voire même à la ferveur.


Ficelle n°6 : Donner le choix

Par définition, le leadership ne s’impose pas. Ou plutôt, il s’impose tout seul ! Nul besoin de contraintes ou de force : l’acceptation des suiveurs est délibérée. Le leadership s’appuie sur l’influence et l’autorité naturelle. En cela, il est différent du pouvoir.

Cet extrait illustre bien que le leadership peut émerger indépendamment des structures officielles de pouvoir (William Wallace prend l’ascendant sur les nobles, pourtant dépositaires de l’autorité légitime).

Lorsque l’on étudie les mécanismes de l’influence (ou de la manipulation), on se rend compte que l’adhésion n’est jamais aussi forte que lorsqu’elle découle d’un choix (ou de l’impression d’un choix). Evidemment, il existe aussi différentes stratégies pour influencer le « libre » choix, mais ça, c’est une autre histoire…

William Wallace est face à une situation critique : comment empêcher ses amis écossais (qui en vrai ne sont que des serfs !) de se débiner ? Par la force et la contrainte ? En les menaçant de sanctions plus terribles encore que d’être massacrés par les anglais ?…bof ! Il est beaucoup plus efficace de replacer l’homme face à un choix, de soumettre la question comme un cas de conscience : défendre sa liberté ou se soumettre à l’envahisseur.

Une fois le choix formulé, force de conviction du leader et effet de groupe font le reste !


A suivre pour un prochain extrait !


Avertissement : Managers, ne vous peignez pas le visage en bleu. Ce style de maquillage a certes un certain impact sur un champ de bataille de l’écosse médiévale, mais de nos jours, il ne vous ferait pas gagner une once de charisme auprès de vos équipes !!

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vendredi 12 novembre 2010

L'approche de Palo Alto appliquée au foot américain



Innovation et changement de paradigme font plus que force ni que rage !

Comment laisser sur place la défense (ou la concurrence) et avoir le champ libre ? En sortant du cadre habituel !

Dans son approche de la psychothérapie, l'école de Palo Alto propose de cesser de faire plus de la même chose qui ne marche pas (ou mal), et de résoudre les problèmes en effectuant un virage à 180° par rapport aux tentatives de solutions infructueuses. La solution peut alors se montrer étonnante, voire paradoxale.

Ici, les tentatives de solutions antérieures ont pour dénominateur commun : "pilonner la tronche des défenseurs"
La solution qui opère un changement de paradigme pourrait donc être : "passer en douceur, sans violence et sans se presser".

Ca nous donne une ruse digne de L'Art de la Guerre et des 36 stratagèmes. Sun Tzu en rigole peut-être encore dans sa tombe !

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vendredi 5 novembre 2010

Le leadership au cinéma (3)




(re)Lisez l’introduction de cette série d’articles sur le leadership au cinéma.

Il y a 15 jours, nous avons démarré notre série sur le leadership au cinéma avec le speech (plus que caricatural) du Président Whitmore, dans Independance Day, dans lequel nous avions identifié 2 ficelles du leadership.

Aujourd’hui, nous allons nous intéresser au discours de Tony d’Amato (alias Al Pacino), coach d’une équipe de foot américain dans L’Enfer du Dimanche.

Regardez d’abord cet extrait, puis, nous vous dévoilerons deux nouvelles ficelles du leadership.




Ficelle n°3 : Théâtraliser la situation

Etymologiquement, le leader est celui qui mène les autres sur le chemin. Sur le chemin et même le voyage,  si on remonte au 8ème siècle pour retrouver la notion « d’inciter les autres au mouvement » (et pas seulement physique !).

Un leader est quelqu’un qui « dramatise la situation », au sens premier du terme. Dans son discours, il met la réalité en scène, la théâtralise. Il en fait une épopée,  une aventure épique. Il ne s’agit pas de nier ou de travestir la réalité, mais de lui donner une perspective plus riche, qui lui donne plus de sens, qui fasse résonner d’autres cordes que ne l’aurait fait la seule énonciation des faits.

Dans son discours, le coach Tony d’Amato n’a pas peur de s’emporter, ni de recourir à l’emphase, au lyrisme, aux formules « qui sonnent bien », voire à une certaine forme de poésie. Dans son expression, il laisse même des silences pour mieux ménager ses effets. Il se livre bien là à une représentation théâtrale !

Dans la bouche de Tony d’Amato, cette deuxième mi-temps ne sera pas seulement difficile, ni même décisive… Elle sera « le plus grand combat de nos vies professionnelles », mieux encore, une lutte « pour sortir de l’enfer, vers la lumière ». Le combat « centimètre par centimètre » dépasse le seul cadre du sport. Il devient le combat d’une vie, voire même, le sens de la vie : se dépasser sans cesse… centimètre par centimètre.


Ficelle n°4 : Afficher sa propre faiblesse et savoir s’effacer

Laisser entrevoir sa vulnérabilité a toujours été un truc qui marche en séduction. Tout simplement parce qu’une personne sans faiblesse n’a besoin de rien et, donc, n’offre aucune prise pour laisser s’établir la relation. Cela est vrai également dans le leadership ! Comment faire confiance à un leader qui voudrait avoir l’air parfait ? Cette attitude serait implicitement une forme de blâme à toute imperfection chez ses suiveurs, donc agressive et dévalorisante.

Tony d’Amato fait exactement l’inverse : il fait aveu de faiblesse, par rapport à la situation (« je ne sais pas quoi vous dire ») et en tant qu’homme (« j’ai fais tous les mauvais choix… »). Par contraste, il valorise ses joueurs : ils ont, eux, la force d’agir, les ressources cachées pour remporter la victoire.

Dans son ouvrage, De la Performance à l’Excellence, Jim Collins écrit que les entreprises les plus performantes à long terme ne sont pas celles qui ont les patrons les plus hauts en couleur, mais au contraire, ceux qui possèdent à priori moins de charisme, ceux qui savent s’effacer pour valoriser les contributions de chacun.

Et c’est bien ce que fait notre coach ici. Il montre la voie, ce que l’équipe doit être, les comportements que chacun doit adopter ou attendre de ses coéquipiers. Mais en même temps, il adopte une position de retrait : « je suis trop vieux », « je ne peux pas vous forcer à le faire ». Et lorsqu’il arrive au bout de son discours, il s’efface tout à fait, laissant l’initiative à ses joueurs : « et maintenant, qu’est-ce que vous allez faire ? »

Dernier point : en affichant ses doutes, Tony d’Amato donne d’autant plus de force et de conviction à la vision qu’il propose, celle du football mais aussi celle de la vie en général. C’est parce que l’issue est incertaine, parce que la victoire ou la défaite ne se joue qu’à peu de chose, que le combat prend toute sa saveur.

Peut-être que,  tout simplement, nous n’aimons pas suivre les leaders qui nous promettent des lendemains qui chantent, mais ceux qui font écho à nos propres interrogations, à nos propres doutes ?


A bientôt pour une prochaine vidéo sur le leadership !

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jeudi 4 novembre 2010

Esprit Criminels : un modèle d’équipe performante chez les profilers !



Souvenez-vous : dans notre édito de la rentrée de septembre,  nous  écrivions : « Le Club EthiK fête sa première saison. A la fin de la saison 1, le monde est sauvé. Maintenant nous sommes de retour pour une saison 2 pleine de rebondissements et de péripéties en tous genres ! »


Eh oui, chez EthiKonsulting, quelques uns sont de grands fans de séries télé, et il n’est pas rare que l’on échange, au bureau, autour des nouvelles séries du moment. Car le consultant EthiK, même devant sa télévision, ne peut se départir de son sens de l’observation des pratiques (bonnes ou mauvaises) du management d’équipe.

Et, ces réflexions,  nous avons souhaité les partager avec vous !

Nous avions déjà publié un article sur les pratiques managériales des bikers de la série Sons of Anarchy. Cette fois-ci, il sera question d’une autre série :

Esprits Criminels (Criminal minds) ou l’allégorie de l’équipe performante.
Avez-vous entendu parler d’Esprits Criminels ? Diffusé sur TF1, cette série fait un carton, avec des audiences record,  même tard le soir.
Au fil de la série,  on suit l’histoire d’une équipe de profileurs du FBI, et plus précisément du BAU (Behavior Analysis Unit, ou Département des sciences du comportement), dans leurs enquêtes.

Mais faisons un bref retour à la réalité, pour nous intéresser  au bestseller  de Jon R. Katzenbach, gourou du management : The Wisdom of Teams  (à ne pas confondre avec John Katzenbach, auteur à succès de romans de science fiction !)
Dans cet ouvrage fondamental sur le management d’équipe, il y définit une équipe performante comme : « un groupe réduit d’individus, dotés de compétences et possédant des rôles complémentaires , dédiés à une vision partagée et à des objectifs communs, partageant une approche de travail commune,  et liés par un sentiment de responsabilité mutuelle. »

Et c’est là que l’on va constater que l’équipe d’Esprits criminels est une équipe performante.

Voyons donc, en détail, chacun des points proposés dans la définition de John Katzenbach :

Un groupe réduit d’individus : L’équipe de profiler est composée de cinq agents (Aaron Hotchner, David Rossi, Derek Morgan, Spencer Reid, Emily Prentiss) accompagnés de deux autres personnes (Agent Jennifer Jareau -agent de liaison avec les médias- et Penelope Garcia –agent surdoué en informatique).

Dotés de compétences et possédant des rôles complémentaires : Au sein de l’équipe, tous ne sont pas profileurs (voir ci-dessus), et au sein même des profileurs, tous n’ont pas les mêmes compétences ni les mêmes connaissances. L’Agent Rossi est un expert en interrogatoire, l’agent Reed est un « génie en à peu près tout » (dixit agent Hotchner) : il est titulaire d’un doctorat en chimie, en mathématique, en  ingénierie,  est diplômé en psychologie et en sociologie,  et suit des cours de philosophie. Etc…

Dédiés à une vision partagée et à des objectifs communs : Ils partagent en effet la même idée de justice et d’ordre. Sa traduction immédiate est leur objectif commun de retrouver et d’arrêter les criminels pour qu’ils soient jugés selon les lois de la société. On notera bien la différence entre la vision et l’objectif qui concourt à la réalisation de cette vision.

Partageant une approche de travail commune : Ces agents sont tous des experts dans le domaine du profilage criminel. Leur mission est de venir suppléer les forces de l’ordre, locales ou nationales, lorsque ces dernières en font la demande. Ils partagent tous le principe selon lequel l’étude du comportement du criminel permet d’arrêter ce dernier. Leur approche de travail se fonde sur l’humain et ses interactions,  et non pas sur des éléments matériels  (cf. les séries comme Les Experts Las Vegas, Miami, Manhattan..).

Liées par un sentiment de responsabilité mutuelle : Un peu de philo, citée dans la série : « Que celui qui combat les monstres prenne garde dans sa guerre, a ne pas devenir un monstre lui-même. A force de plonger trop longtemps votre regard dans l’abîme, c’est l’abîme qui entre en vous. Nietzche. » Il est facile de perdre le sens de la réalité dans ce genre d’activité. Tous les membres de l’équipe sont donc éminemment solidaires pour garantir et prévenir toute dérive.

De plus, dans cette équipe, la victoire (arrêter le psychopathe de l’épisode) ou la défaite (laisser un forcené dans la nature) est toujours collective. Personne ne tire la couverture sur soi. Aucun membre ne récolte seul les honneurs ou les blâmes. On gagne ou on perd ensemble, et tous sont mutuellement responsables du résultat.

5/5 : Si ça ce n’est pas une équipe performante !!

Certes, c’est une équipe fictive, mais elle est l’une des meilleures illustrations de ce qu’est un travail d’équipe constructif est performant. Ca donne envie ! Et c’est peut-être une des raisons du succès de la série ! 

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vendredi 22 octobre 2010

Le leadership au cinéma (2)



(re)Lisez l'introduction de cette série d'articles sur les scènes de leadership au cinéma.


Re-bonjour !

Pour lancer notre série de vidéos sur le leadership, nous commencerons par le speech du Président Whitmore, dans Independance Day… en passant, pour l’occasion, sur le chauvinisme quasi-comique de nos amis américains en cette fin de XXe siècle…



"Bonjour... Dans moins d'une heure, nos avions vont en rallier d'autres venus du monde entier. Vous allez livrer le plus grand combat aérien de l'histoire de l'humanité. L'humanité... Un mot qui devrait prendre un sens nouveau pour nous aujourd'hui... Ne passons plus notre temps à ne penser qu'à nos petites querelles sans importance. Nous allons être unis dans notre intérêt commun. Peut-être le sort a t-il voulu qu'aujourd'hui soit le 4 juillet. Vous allez une fois de plus devoir défendre notre liberté. Non pas de la tyrannie, de l'oppression, de la persécution... Mais de l'anéantissement. Nous combattons pour notre droit de vivre. D'exister. Et si nous remportons la victoire, le 4 juillet ne sera plus connu comme la fête nationale américaine, mais comme le jour où le monde a déclaré d'une seule voix : 'Nous n'entrerons pas dans la nuit sans combattre. Nous ne voulons pas disparaître sans nous battre. Nous allons vivre. Nous allons survivre. Aujourd'hui, nous célébrons le jour de notre indépendance'."



Ficelle n°1 : Faire référence à des éléments communs

Dans son discours, le président fait appel à des éléments qui ont une résonnance particulière pour son auditoire. Il y a tout d’abord des concepts universels, que personne ne peut nier, comme l’humanité ou la liberté, mais aussi des éléments plus spécifiques qui prennent, de manière implicite, une connotation particulière dans l’esprit du public. Par exemple, la date du 4 Juillet, référence à la guerre d’indépendance menée par les jeunes Etats-Unis contre « l’oppresseur », qui titille le patriotisme de ses concitoyens.

D’autres éléments non verbaux produisent le même effet. Le président n’a pas réuni ses troupes dans une salle pour leur parler derrière un pupitre. Il se tient, à leur contact, aux pieds des drapeaux et des avions prêts à décoller. Il se place ainsi dans « l’entre-nous », présents à ses hommes, leur indiquant que le cœur de la situation est ici-même, sur la piste de décollage. Pas dans une salle d’Etat-Major.


Ficelle n°2 : Faire partager une vision

Face à un avenir aussi incertain (la menace de l’extinction de l’humanité, glups… alors que Bruce Willis n’est même pas là pour sauver le monde, re-glups…), le Président invite ses troupes à se projeter dans l’avenir.
Pour cela, il recourt au principe du storytelling : il raconte une histoire (dont ses auditeurs seront les héros), devenant ainsi le narrateur d’un récit dans lequel l’humanité « n’entrera pas dans la nuit sans combattre ». 

Enfin, il donne une perspective de victoire lorsqu’il annonce « nous célébrerons le jour de notre Indépendance ». En exprimant sa vision, le Président dépasse les faits. Il met ses auditeurs en situation de participer à une cause plus grande qu’eux-mêmes.


A suivre avec une le discours du coach Tony d'Amato, dans l'Enfer du Dimanche, et de nouvelles ficelles du leadership…

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Le leadership au cinéma (1)



Parmi tous les styles de héros cinématographiques, le leader charismatique est une valeur sûre.

Il peut être capitaine de pompier, chef militaire, homme d’affaire, femme politique, ou, tout simplement, un parfait quidam qui connaîtra son quart d’heure de gloire à l’occasion d’une situation exceptionnelle.

Pour accompagner la circonstance exceptionnelle, à un certain moment arrive LA scène de leadership, celle qui restera dans les mémoires et tournera sur Youtube. C’est dans celle-la que le héros fait vibrer les foules à grand renfort d’éloquence, de mots choisis, voire de trémolos dans la voix, accompagnés (coup de bol !) par le crescendo de la musique de fond.

Mais le spectateur moyen n’est pas le seul à se laisser emporter par l’intensité dramatique de la scène. Dans l’Equipe du 1/10/2010, (on aime bien l’Equipe en ce moment !!) on pouvait lire que de nombreux coachs sportifs avaient recours aux meilleures scènes de leadership pour motiver leurs troupes.

L’effet de galvanisation, indéniable, est dû au fait que la vidéo (par l’image, le son, et les paroles) touche le spectateur par un canal inhabituel.  En effet, la vidéo active plusieurs zones dans le cerveau, en particulier, la zone motrice. De plus, elle provoque une sécrétion de dopamine aux effets positifs sur la confiance (en soi, notamment). D e fait, la vision de l’exploit pousse à se dépasser à son tour.

Pour l’expert en management, ces scènes utilisent de nombreuses « ficelles » du leadership. En effet, pour qu’un acteur soit convaincant dans un contexte fictif, pour que les « trucs » du cinéma nous touchent, il faut bien qu’ils rappellent un peu la vie réelle !

Nous vous proposons donc de décortiquer pour vous quelques unes de ces ficelles et de retrouver ces discours d’anthologie dans une série spéciale de « vidéos du vendredi ».


Découvrez la première vidéo de la série !

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jeudi 21 octobre 2010

Quand le gourou se goure…



Puisque la mode est lancée, allons-y : haro sur le baudet ! Nous aussi, payons-nous un coach ! Nos amis de la presse (sportive pour l’instant !) se font l’écho de certaines jalousies, concernant les (excellentsJ) conseils dont bénéficie le Président de la FFF.

Alors, puisque le coaching est décidément d’actualité, revenons sur un récent article du JDD paru le 10 octobre dernier, sous le titre "Domenech - Doly, révélations sur un couple infernal".

Aux connaisseurs et amateurs de football le nom de Jean-Pierre Doly n’est pas inconnu. Pour ceux qui ne l’auraient pas identifié : Il s’agit d'un coach travaillant aupres de Raymond Domenech.

Nous ne connaissons pas personnellement Jean-Pierre Doly, mais l’article du JDD nous a particulièrement interpellés, même si nous sommes conscients de certains « raccourcis » dont sont friands nos amis chroniqueurs.

Du coup, il nous a semblé intéressant de livrer trois éléments complémentaires à la sagacité de nos (toujours plus nombreux) lecteurs du Blog Club Ethik.


Combien ça vaut un coach ?

En fait, ca dépend du client qui achète les prestations du dit coach !
L’article ne manque pas de souligner les honoraires de Monsieur Doly. (Les sous, toujours les sous !) Bien que les termes exacts du contrat ne soient pas connus, il y est fait référence à un prix d’intervention de 1600 euros par jour.
En vrai : rien d’extraordinaire à ça !

Rappelons que l’élasticité du prix par rapport à la demande, pour une prestation de coaching, varie de 1 à 10, c'est-à-dire de 700 à 7000 euro Hors Taxe par jour.
Et oui, tout existe !

Le talent et le travail se paient. Une journée de prestation d’un coach a nécessité des années de travail et de formation et des jours de préparation. Mais la valeur d’un coach passe aussi par le prix que le client est prêt à payer pour sa prestation. C’est comme ça ! Malheureusement et heureusement. Quand on n’est pas connu, c’est plus dur d’imposer un prix que lorsqu’on est connu !!

Bref, si les clients sont contents de leur coach, si celui-ci les fait progresser, s’ils estiment que la prestation vaut l’investissement demandé … alors le prix est adapté à la demande.

Quant à la réelle efficacité de l’investissement…. c’est une autre histoire !!


Le gourou de l’équipe de France ou le gourou du sélectionneur ?

Voila une question importante. Qui était coaché ? Raymond Domenech ou l’équipe de France ?
Parce que là, on touche un point important du coaching d’équipe : le coach ne peut pas être le coach de l’équipe et le coach du chef ! Sinon, on va droit dans le mur, direct, et sans passer par la case coup franc.

Une équipe est une entité :
  • Soit le sélectionneur en fait partie, il est un des maillons de la chaine, il participe à une réussite collective.
  • Soit il n’en fait pas partie, auquel cas il ne s’immisce pas dans les modes de fonctionnement de l’équipe, ne la manipule pas, et surtout ne la juge pas !!
Le coach a un devoir de réserve, il est soumis à une éthique qui ne lui permet pas de traiter une équipe d’un coté et son patron de l’autre. Pour obtenir la confiance de l’équipe, il doit être neutre de toutes opinions, ne pas révéler des informations confidentielles qui lui auraient été révélées par des membres de l’équipe, travailler les objectifs, mais aussi débriefer, avec l’ensemble de l’équipe etc…

Donc, si comme il est relaté dans cet article, le coach était un copain de leur sélectionneur, comment les joueurs de l’équipe de France pouvaient-ils lui faire confiance ? Surtout quand on sait que le dit sélectionneur n’a pas hésité à dire dans la presse qu’il manipulait ses joueurs !!!

Et on le sait maintenant : ce climat de méfiance instaurée par une situation bancale est un des facteurs de la dérive des événements du Mondial 2010.

Il faut donc 2 coachs différents : un pour le patron et un pour l’équipe.

Tout coach ayant conscience et éthique professionnelle se doit de faire un choix entre le chef ou l’équipe.
Sinon il s’agit bien d’une faute professionnelle.


Un bon coach est un coach qui sait partir, se faire virer ou …démissionner

Si la relation de confiance est la base d’une relation réussie entre le coach et son client, elle peut aussi devenir contre-productive. En effet, cette relation de confiance peut déboucher sur de l’amitié, voire de l’empathie, entrainant ainsi le manque de recul et d’esprit critique.

Messieurs Doly et Domenech se sont rencontrés en 1994. Ils travaillent ensemble depuis 2004. Or, une relation continue de plus de 2 ans entre un coach et son client met en danger la qualité de la relation et des conseils que prodigue le coach.

Le train-train s’installe et la neutralité et l’objectivité du coach s’émousse. Dans ce cas, seul un superviseur, c'est-à-dire le coach du coach, permet au coach de rester performant vis-à-vis de son client.

Le coach est en position basse vis-à-vis de son client. Cette posture d’humilité est essentielle à la bonne pratique de son art. Quand il sent qu’il n’est plus efficace dans l’aide qu’il apporte à son client, il s’efface !

Bonne fin de semaine à tous.

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Les 11 erreurs de management de l'équipe de France de Football (Lien)



Au vu de l'actualité, nous vous proposons de lire, ou de relire, les articles de Frédéric Rey-Millet sur l'analyse des dysfonctionnements successifs au sein de la Fédération Française et l'équipe de France de Football.

N'hésitez pas à réagir en commentaire et revenez nous voir pour d'autres analyses.

L'équipe du Club EthiK.

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lundi 18 octobre 2010

Sons Of Anarchy : le management à la sauce Biker !



Sons of Anarchy est une série télévisée américaine, diffusée depuis le 9 octobre 2009 sur M6.

La série met en scène la vie d'un club de bikers dans la communauté fictive de Charming, petite ville du comté de San Joaquin en Californie.

Créé par deux amis, à leur retour de guerre du Vietnam, le Sons of Anarchy Motorcycle Club Redwood Original était, à sa création, un simple club de bikers. Loin des aspirations de ses débuts, le club des Sons of Anarchy s’est peu à peu tourné vers des activités illégales de vente d’armes.

Et quand les gangs des alentours menacent leur emprise sur leur ville, ils sont capables de mettre au point les stratagèmes les plus audacieux !

Même si, évidemment, nous ne vous recommandons pas de vous livrer aux activités illégales des Sons of Anarchy, nous avons décidé de vous livrer les « bonnes pratiques » managériales de cette organisation un peu particulière.



Un process de recrutement formalisé

L’entrée dans un club de bikers n’est pas une décision qui se prend à la légère. Elle demande un véritable engagement personnel et surtout l’assurance que le nouvel arrivant accepte de se conformer à la « culture » du club.

A l’exemple de l’entrée dans un ordre monacal, la période d’essai est longue et peut durer plus d’un an.
Les postulants passent par différentes phases destinées à se former, mais aussi, de se faire connaître de façon personnelle et intime par l’ensemble des membres. Le novice est d’abord hangaround (littéralement qui tourne autour) puis prospect (pour une durée indéterminée).

En effet, l’adhésion ne se fait qu’avec l’acceptation unanime des membres. Une fois accepté, le nouveau venu est follower (suiveur) d’un membre du groupe et devra effectuer, sur ordre de ce dernier, les tâches qui lui seront confiées.

Evidemment, ce mode de fonctionnement est celui d’un milieu très fermé… mais combien d’organisations se sont réellement interrogées sur leur processus de recrutement et leur processus d’intégration des nouveaux arrivants ?

Une hiérarchie établie et sécurisante

Comme toute organisation, ce club de bikers dispose de sa propre hiérarchie, avec des rôles et responsabilités clairement définis au sein du groupe.

Le président, le vice-président et le sergent d'armes (chargé de la sécurité du club) peuvent être aidés par un secrétaire et un trésorier, structure typique d'une association (telle que celle du club de pétanque de Carnoux-en-Provence)

En effet, non seulement les rôles et responsabilités sont clairement définis, mais chacun sait à qui il doit s’adresser en fonction de son besoin. Le président ne dispose pas des pleins pouvoirs, mais se conforme à des règles communément acceptées par le groupe.

Dans une organisation performante, l’exercice de l’autorité est encadré et facilité par le fait que le pouvoir et les responsabilités ne sont pas attribués à des individus, mais à des fonctions.

Des règles de fonctionnement et de prise de décision claires

Les membres du groupe observent des règles strictes, qui scellent la confiance dans l’organisation. Le respect de ces règles, et surtout, la certitude que chaque biker en fera autant, sont nécessaires pour que chacun puisse avoir une confiance absolue dans le reste du groupe (plutôt pratique quand on vit en marge de la société !)

Par contre, notre point de vue de consultant nous oblige à déplorer que ces règles demeurent non-écrites (même si nos chers bikers attribuent cela au caractère illégal de leur business).

Peut-être devraient-ils s’inspirer du Code des Hells Angels Canadiens (mouvement considéré comme une organisation criminelle), dont voici quelques morceaux choisis :

« 1. Les membres doivent posséder une moto Harley-Davidson.
3. Il est strictement défendu d'être en contact avec de l'héroïne ou d'en consommer.
11. Toute modification des règles canadiennes doit être approuvée par tous les chapitres (clubs) ou, en cas d'impasse, par une majorité de 66% des voix.
12. Les chapitres sont tenus de faire une sortie sur la route par mois.
19. Un membre a droit à un tatouage des Hells-Angels après un an. »


Ces règles permettent de définir un mode de fonctionnement, mais aussi, d’encadrer la prise de décisions. De nombreuses organisations aux activités plus honnêtes auraient tord de ne pas en faire autant !

Le sentiment d’appartenance : l’importance des couleurs du club.

Au sein des Sons of Anarchy, il y a un fort sentiment d’appartenance. Cette fierté d’être reconnu en tant que membre du groupe passe, entre autres, par les « couleurs » (emblèmes et noms des pays arborés sur les blousons cuirs), des blasons et des tatouages.

Le sentiment d’appartenance, partie intégrante de la culture d’une organisation, est un important levier de management et de motivation. Il permet notamment de générer l’engagement et la cohésion entre les membres. Evidemment, il ne s'agit pas de se laisser aller à des dérives sectaires, telles qu'on les retrouve dans une organisation criminelle !

Quoi qu'il en soit, la capacité des organisations à motiver et à fidéliser leurs collaborateurs a un impact important sur leurs résultats.

En effet, une étude de Towers Perrin (2008) portant sur 40 entreprises mondiales a montré que « Les sociétés qui comptent le plus fort pourcentage de salariés engagés ont collectivement accru leur bénéfice d’exploitation de 19% et leur bénéfice par action de 28% d’un exercice à l’autre. Par contraste, les entreprises qui présentent le pourcentage le plus bas de salariés engagés accusent, d’un exercice à l’autre, un déclin de 33% de leur bénéfice d’exploitation et une chute de 11% de leur bénéfice par action ».

Remarque : il  n’est pas nécessaire que vos collaborateurs soient tatoués aux couleurs de votre entreprise pour être performants !

Découvrez la bande annonce pour la sortie en DVD de la Saison 1 de Sons Of Anarchy au USA. Attention les yeux !!

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mercredi 13 octobre 2010

L'enfer est-il endothermique ou exothermique ?



En rattrapant mon retard sur mes Podcasts, j’ai été surpris  et enchanté par la chronique matinale à 7H55 de Philippe Meyer du 11/10/2010 sur France Culture.

Il se faisait l’écho de cette réponse d’un étudiant à la question bonus d’un examen de chimie universitaire : « L'enfer est-il exothermique ou endothermique ? » (Rappel : exothermique : évacue la chaleur, endothermique : absorbe la chaleur).


Voici donc la réponse :
« Premièrement, nous avons besoin de connaître comment varie la masse de l'enfer avec le temps. Nous avons besoin de connaître à quel taux les âmes entrent et sortent de l'enfer. Je pense que nous pouvons assumer sans risque qu'une fois entrées en enfer, les âmes n'en ressortiront plus. Du coup aucune âme ne sort.
De même pour le calcul du nombre d'entrées des âmes en enfer, nous devons regarder le fonctionnement des différentes religions qui existent de par le monde aujourd'hui. La plupart de ces religions affirment que si vous n'êtes pas membre de leur religion, vous irez en enfer. Comme il existe plus d'une religion exprimant cette règle, et comme les gens n'appartiennent pas à plus d'une religion, nous pouvons projeter que toutes les âmes vont en enfer...
Maintenant, regardons la vitesse de changement de volume de l'enfer parce que la Loi de Boyle spécifie que « pour que la pression et la température restent identiques en enfer, le volume de l'enfer doit se dilater proportionnellement à l'entrée des âmes ». Par Conséquent cela donne deux possibilités:

1) si l'enfer se dilate à une moindre vitesse que l'entrée des âmes en enfer, alors la température et la pression en enfer augmenteront indéfiniment jusqu'à ce que l'enfer éclate.

2) si l'enfer se dilate à une vitesse supérieure à la vitesse d'entrée des âmes en enfer, alors la température diminuera jusqu'à ce que l'enfer gèle.
Laquelle choisir ?
Si nous acceptons le postulat de ma camarade de classe Jessica m'ayant affirmé durant ma première année d'étudiant « Il fera froid en enfer avant que je couche avec toi », et en tenant compte du fait que j'ai couché avec elle la nuit dernière, alors l'hypothèse doit être vraie.
Ainsi, je suis sûr que l'enfer est exothermique et a déjà gelé … Le corollaire de cette théorie c'est que comme l'enfer a déjà gelé, il s'ensuit qu'il n'accepte plus aucune âme et du coup qu'il n'existe plus... Laissant ainsi seul le Paradis, et prouvant l'existence d'un Etre divin ce qui explique pourquoi, la nuit dernière, Jessica n'arrêtait pas de crier "Oh.... mon Dieu !...."



Cet étudiant est le seul à avoir reçu un 20/20 »

Nous partageons avec plaisir cette réponse sur notre blog puisque nous avons ouvert une rubrique Fables et blagues.

Mais cette histoire est un « Hoax » qui tourne sur le net depuis 2005, notre brillant chimiste est étudiant de l’université de Montpellier, de Nanterre ou de Washington et la petite amie peut-être Rebecca, Thérèse ou Jessica

Il faut toujours vérifier les informations qui viennent du net.

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mercredi 6 octobre 2010

EthiK dans l’Équipe !



Conseiller auprès de Fernand Duchaussoy (Président de la Fédération Française de Football), Frédéric Rey-Millet, président d’EthiKonsulting, a été interviewé par le journal l’Equipe, dans un article qui comporte malheureusement un coquille puisqu’il s’agit bien d’Ethikonsulting !


Commentaire du 19/11/2010 : découvrez un nouvel article dans lequel Frédéric Rey-Millet revient sur sa mission auprès de Fernand Duchaussoy.

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Facebook, Twitter et les autres … Intégrer les réseaux sociaux dans une stratégie d’entreprise, de Christine Balagué et David Fayon.



La  semaine prochaine sortira sur nos écrans un film qui fait polémique autour de la vie de Mark Zuckerberg et de la naissance de Facebook : The Social Network de David Fincher. A cette occasion, nous vous proposons donc un carnet de lecture autour des réseaux sociaux.
En effet, s’il est aujourd’hui un phénomène auquel on ne peut échapper, c’est bien les réseaux sociaux ! Les réseaux sociaux ceci, les réseaux sociaux cela … chaque jour apporte son lot de nouveauté, de buzz, de rumeur… autour et à propos des réseaux sociaux.
En fervent défenseur de la pensée latine, revenons aux sources : qu’est-ce qu’un réseau social ?  Pour l’histoire : le concept serait dû à l’anthropologue anglais John A. Barnes, à l’occasion d’une étude portant sur le fonctionnement des classes sociales sur une île de l’ouest norvégien en 1954 ! Quant aux auteurs, ils proposent la définition du sociologue français Emmanuel Lazega : « ensemble de relations spécifiques (ex: collaboration, soutien, conseil, contrôle ou encore influence) entre un ensemble fini d’acteurs. Il comprend aussi, par exemple, une culture ou un système de normes. ». Ils proposent ensuite des caractéristiques communes pour identifier un réseau social.
La question traitée est simple : les entreprises doivent-elles investir les réseaux sociaux et dans quelle mesure ?  Mais les auteurs n’y répondent pas par un : « toutes les entreprises sur les réseaux sociaux, tout de suite» et ne font pas l’apologie des réseaux sociaux.  Lucidement, ils proposent un questionnement en amont pour affiner et définir si intégrer les réseaux sociaux dans la stratégie d’entreprise sera bénéfique.
Retenez que si vous vous lancez dans les réseaux sociaux il vous faut définir le pourquoi, la cible et l’objectif. Il faut également définir en amont comment mesurer le retour sur investissement et  l’efficacité de votre présence sur les réseaux sociaux, sans oublier les risques que cela comporte. Honnêtement il est plus facile de s’appeler Levi’s et d’ouvrir une page sur Facebook que Lafarge.
Les témoignages sont pertinents  et apporte au livre un côté pratique non négligeable. Toutefois, aucun exemple négatif ou échec n’y est présenté, alors qu’on y retrouve plusieurs exemples similaires et les mêmes succès story : Dan Serfaty avec Viadéo, Loïc Le Meur avec Seesmics…
Certains  chapitres (4&5) vous paraitront peut-être ennuyeux  et assez longs dans la description des outils sur le marché, sans aucune copie d’écran pour illustrer un peu les exemples décrits.
Bref, si l’engouement pour les réseaux sociaux est à la hauteur de leur audience,  on nous suggère cependant de prendre un peu de recul.
En rappel,  quelques chiffres repris sur la quatrième de couverture : « il a fallu 38 ans à la radio pour toucher 50 millions d’utilisateurs, 13 ans à la télévisions, 4 ans à Internet … tandis que Facebook a conquis 100 millions de membres en moins de 9 mois ! »
Bon,  la radio a 111 ans, la télévision 84,  internet bientôt 30… et Facebook seulement 6 ans !
Seul le temps validera la viabilité des réseaux sociaux…et balaiera l’incertitude sur le modèle économique de ces derniers.
Socialement votre.

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vendredi 1 octobre 2010

Comment motiver ses collaborateurs



La motivation ne se décrète pas, elle se construit et s'entretient. Vous pouvez toujours essayer de dire "sois motivé !", vous verrez, ça ne marche pas. Essayez avec plus de conviction, ça ne marche pas non plus.

Aujourd'hui, nous vous proposons un petit contre-exemple. D'abord pour en rire, en toute humilité - quel manager peut se vanter d'avoir toujours trouvé le mot juste ? Et après avoir ri, pour ne surtout pas le suivre !

Ah oui... et à propos... un entretien de valorisation, ça se prépare !


 

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vendredi 17 septembre 2010

Les dix paradoxes de la créativité



Bon, c’est la rentrée, les petites vidéos sympa c’est fini, maintenant on va peut-être pouvoir passer aux choses sérieuses !!

Et là, vous serez ravi de découvrir la vidéo de ce vendredi ! Nous vous proposons en effet la conférence de Luc de Brabandere, mathématicien, philosophe et… Directeur Associé du BCG. Il est également auteur de nombreux ouvrages autour de la créativité sur lesquels nous reviendrons prochainement.


A vos créations !!

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jeudi 16 septembre 2010

Bien-être et efficacité : les ingrédients de la recette Google !



Nous vous proposons un petit retour sur la thématique du bien-être au travail, avec l’interview de Dorothée Burkel, DRH de Google France, qui nous donne quelques clés du management chez Google.

Bonjour Dorothée, Pouvez-vous nous dire quel est le rôle des managers de proximité ? Quelles doivent-être leurs compétences managériales ?

Chez Google, les managers doivent savoir avant tout partager le pouvoir. On travaille souvent à la fois en hiérarchique et en mode projet. Il est très rare de ne rapporter qu’à une seule personne. Ce mode de fonctionnement vient de l’origine de Google, où les groupes d’ingénieurs fonctionnaient en équipe plate, assez petite, en râteau.
Par définition, le manager est rarement la personne qui a la meilleure vision de ce que fait un collaborateur. D’emblée, on a donc mis en place des systèmes d’évaluation de la performance par les pairs autant que par le manager. Chaque manager évalue régulièrement les membres de son équipe mais la prise en compte des « peer feedback » est institutionnalisée. C’est le collaborateur, à chaque cycle de performance, qui propose, parmi ses pairs, les personnes qui vont l’évaluer, après validation par le manager, pour s’assurer de leur pertinence. Ces éléments sont rassemblés avant l’évaluation par le manager.
Il n’y a jamais d’évaluation totalement individuelle : un individu est toujours évalué par plusieurs.
L’évaluation est le premier signe du partage du pouvoir des managers chez Google.
Le deuxième signe se retrouve dans les décisions de recrutement. Un « comité de recrutement » de 3 à 5 personnes est créé spécialement pour chaque poste à pourvoir. Pour la décision finale chaque voix a le même poids.
Au quotidien, le manager n’a pas un rôle de « boss » mais plutôt de ressource pour son équipe. Il doit faciliter la vie de l’équipe, comprendre les obstacles à la prise de décision, faire avancer le projet, développer, rechercher d’autre ressources (temps, financière, autres personnes). C’est un relais d’information, il négocie les besoins auprès d’autre départements ou de la hiérarchie. Bien-sûr c’est lui qui donne la direction (clarifier l’objectif), donne du feedback sur la performance et sur les possibilités d’évolution.
Chez Google, le management fonctionne par influence. Il procède de la légitimité plus que de l’autorité, par apport de valeur et de motivation au managé. Un manager qui arrive chez Google, et qui s’appuie sur sa fonction ou son statut, coure le risque d’être invalidé par son équipe.
Il y a là un paradoxe car les managers ont une grande autonomie mais partagent leurs décisions sur un certain nombre de domaines. Chez Google, on ne peut pas imposer grand-chose. Il faut emmener les autres. Si on est suivi cela va loin, car il ya une forte logique de contribution chez Google. En tant que manager je peux orienter, canaliser cette contribution, mais pas la réduire.

Est-ce que la méthode Google est une barrière aux risques psycho-sociaux ?
On a parfois l’illusion chez Google de faire les choses de façons complètement justes, objectives et de façon idéale en préservant un maximum l’ego et les aspirations. Malgré tout le système génère de la frustration. Cette frustration est peut-être un peu moindre chez Google, car il y a une culture de la qualité de vie, avec maximum de ressources à la disposition des collaborateurs, mais il faut être très humble sur ce sujet.
Nous sommes attentifs aux risques psycho-sociaux, mais qu’il y ait un modèle qui permet de les éviter, je n’y crois pas. De la souffrance au travail il y en a partout. Beaucoup d’entreprises sont dans des univers concurrentiels, et même chez Google c’est très exigent.
Nous faisons donc attention et restons très vigilants. La DRH rencontre le médecin du travail et, tout en respectant le secret médical, souhaite être alerté des situations. Le dialogue fonctionne bien.

Que fait Google en matière de formation ?
Chez Google, on se forme en permanence. Nous croyons beaucoup à la formation et développons beaucoup de chose en interne, par l’intermédiaire d’un portail de formation. Parfois, pour des sujets précis, nous allons chercher les compétences à l’extérieur.
En interne, nous identifions les talents et les capacités et demandons à certaines personnes de développer des modules de formation et de les délivrer. C’est très vivant : « j’ai un savoir, ma responsabilité c’est de le transmettre ». Cela, nous le facilitons de toutes les façons possibles et imaginables. Notre parti pris, c’est que notre métier n’est celui de personne car nous l’avons inventé. Donc une offre de formation externe ne nous semble pas adaptée. Ce que nous développons en interne est très apprécié parce que très proche de la réalité.
Nous avons en interne des équipes de concepteur/formateur, et également la possibilité de mobiliser un « sachant » sur un sujet pour transmettre son savoir. Les intervenants internes sont formés et accompagnés et leur contenu est validé avant qu’ils le délivrent.
Cette manière de fonctionner découle de la culture de Google. D’ailleurs, les modes de transmissions de la formation peuvent varier en fonction des profils (ingénieurs, commerciaux, etc...)
La culture ce n’est pas l’affaire de la RH, elle appartient à tout le monde. Notre rôle, c’est d’arriver à nous effacer au bon moment !

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vendredi 10 septembre 2010

Une équipe qui sait s'amuser



Connaissez-vous le Stjarnan F.C ?

Ce club de foot évolue en première division du championnat islandais (ils ont terminé 8e à la fin de la saison précédente).

Dans ce club, les supporters attendent les buts avec beaucoup d'impatience. Normal, me direz-vous... mais figurez-vous que les autres équipes apprécient aussi de les voir marquer !

Pourquoi ? Parce que les joueurs du Stajnan F.C ont une manière particulièrement drôle et originale de fêter leurs succès. Pour chaque but, une manière nouvelle de le célébrer.

Exemple en image !

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mercredi 8 septembre 2010

Les 12 travaux d’hercule de Fernand Duchaussoy, Président de la FFF



Ouf, notre équipe de France a gagné hier soir 2-0 contre la Bosnie lors des éliminatoires de l’Euro 2012.

Ce rayon de soleil est une des premières bonne nouvelles, concernant l’équipe de France de Football, depuis le 23 juin et le « bus de la honte de Knysna ».

Depuis cette date, l’Equipe de France et l’institution dont elle dépend, la Fédération Française de Football, sont allés de Charybde en Scylla.

Pour continuer le parallèle avec l’Iliade et l’odyssée, la tache de Fernand Duchaussoy s’apparente aux 12 travaux d’Hercule.

Malheureusement, les temps ont changé. Hercule avait mis 8 ans pour réaliser les 10 premiers travaux : l’échelle temps de Fernand Duchaussoy s’établit plutôt sur un calendrier hebdomadaire.

Je vous propose donc de suivre notre saga automnale «Les 12 travaux d’Hercule de Fernand Duchaussoy», sur notre blog dans les semaines à venir, et de commencer par le premier des 12.

1er des travaux : Le Lion de Nemée n’est pas mort

Jean-Pierre Escalettes a démissionné, de son poste de Président de la Fédération Française de Football, le 2 juillet 2010.

Mais il est toujours membre du conseil Fédéral (équivalent du conseil d’administration dans les entreprises) et ce depuis 25 ans.

Après un mois de vacance du pouvoir, la Fédération Française de Football s’est doté le 23 juillet d’un nouveau Président : Fernand Duchaussoy.

Il doit traiter une première difficulté : Comment gérer d’une part, une relation d’amitié entre les deux hommes et, d’autre part, l’intérêt supérieur du football qui nécessiterait le départ du Conseil Fédéral de Jean-Pierre Escalettes ?

En clair, peut-on virer un copain sans briser une relation d’amitié qui perdure entre les deux hommes depuis des dizaines d’années? Ce qui rend la tâche d’autant plus difficile, c’est que la Fédération Française de Football n’est pas une entreprise comme les autres.

Elle est scrutée et analysée par la Presse Sportive et depuis peu par la Presse People. La moindre décision prise par Fernand Duchaussoy se trouve dans la minute qui suit sur les téléscripteurs de l’AFP et sur le web. Et les informateurs Off ne manquent pas au sein de la FFF.

Difficile donc de présider sereinement avec une telle pression.

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mardi 7 septembre 2010

La fable du vieux professeur et des cailloux



Vous venez de rentrer de vacances et, pour l'échauffement,  nous vous proposons une fable, connue certes, mais qui fait toujours du bien au moment des bonnes résolutions de la rentrée ...

Un jour, un vieux professeur fut engagé pour donner une formation sur la "gestion efficace de son temps" a un groupe de dirigeants de grosses entreprises.

Le vieux professeur n'avait qu'une heure pour « passer sa matière ».

Debout devant ce groupe d'élite, le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit : « Nous allons réaliser une expérience ».

De dessous la table, il sortit un grand pot en verre qu'il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu'au bord et qu'il fut impossible d'y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda : « Est-ce que ce pot est plein ? ». Tous répondirent : « Oui ».

« Vraiment ? ». Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gros gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s'infiltrèrent entre les cailloux... jusqu'au fond du pot.
Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda : "Est-ce que ce pot est plein ?" Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège. L'un d'eux répondit : « Probablement pas ! ».

« Bien ! », répondit le vieux prof. Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table un sac de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore une fois, il demanda : « Est ce que ce pot est plein ? ». Cette fois, sans hésiter et en chœur, les brillants élèves répondirent « Non ! ».

« Bien ! », répondit le vieux prof. Et il prit le pichet d'eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu'à ras bord. Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda : « Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ? ». Le plus audacieux des élevés, songeant au sujet de ce cours, répondit : « Cela démontre que même lorsque l'on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses a faire. ».

« Non », répondit le vieux prof.

« Ce n'est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante: si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite. ». Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l'évidence de ces propos.

Le vieux prof leur dit alors : « Quels sont les gros cailloux dans votre vie ? ». « Votre santé ? » « Votre famille ? » « Vos ami(e)s ? » « Réaliser vos rêves ? » « Faire ce que vous aimez ? » « Apprendre ? » « Défendre une cause ? » « Vous Relaxer ? » « Prendre le temps... ? » « Ou... toute autre chose ? »

D'un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et lentement quitta la salle.

Maintenant, c'est à vous !!

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